mercredi 19 septembre 2012

Les premières greffes de l'utérus

Les premières greffes de l'utérus

Ce sont les médecins suédois de l'Université de Goteborg qui ont réalisé un exploit remarquable en effectuant des greffes de l'utérus. C'est une mère qui a décidé de donner à ses deux filles son utérus. Ainsi, ces deux femmes ont pu avoir chacune un utérus. Mais, rien ne confirme que ceux-ci soient fonctionnels et que les receveuses de l'organe pourraient un jour être enceintes et avoir des enfants. Elles ne pourront crier victoire que si elles réussissent à mettre au monde des enfants en bonne santé. Selon le professeur Mats Brannstrom, elles devront donc attendre un an pour commencer une procédure de fécondation in vitro avec leurs propres embryons congelés. L'intervention chirurgicale s'est bien passée et a été faite par une dizaine de chirurgiens. Sachez que ce projet a mobilisé plus d'une vingtaine de personnes depuis l'année 1999.

 

Pour information, l'une des receveuses a perdu son utérus à cause d'un cancer du col de l'utérus et l'autre femme est venue au monde sans utérus. Notez qu'elles ont toutes deux la trentaine.

mardi 29 mai 2012

Le stérilet est plus fiable que la pilule

Le stérilet est plus fiable que la pilule

Les grossesses non désirées préoccupent les autorités de santé aux Etats-Unis. Selon les études qui ont été déjà publiées, près de 50% des femmes interrogées sur les trois millions qui tombent enceintes chaque année disent ne pas avoir souhaité leur grossesse. Cependant, pour la plupart des cas, la grossesse accidentelle serait déclenchée par un mauvais fonctionnement du dispositif de contraception. En tout cas, c'est ce qu'a révélé une étude américaine publiée dans la revue The New England.

Cette étude démontre à quel point certains moyens contraceptifs sont plus efficaces que d'autres. Ainsi, les implants hormonaux et les stérilets font preuve d'une plus grande efficacité par rapport aux autres méthodes de contraception.

Cette conclusion est le fruit d'un suivi effectué sur 7500 femmes âgées de 14 à 45 ans sur une période de trois ans par une équipe de chercheurs sous la direction d'un gynécologue de la Faculté de Médecine de l'Université de Washington. Les participantes ont été interrogées sur leur méthode de contraception privilégiée. Beaucoup d'entre elles optaient pour la pilule tandis que d'autres avaient recours à un timbre transdermique. Certaines privilégiaient le stérilet ou l'implant hormonal. Résultat : parmi les 334 femmes tombées enceintes durant les trois années de suivi, la grossesse des 154 d'entre elles est due à un défaut de moyen contraceptif.